Extrait d’un texte de Laurent GAUDE

Tous les émigrants n’étaient pas obligés de passer par Ellis Island. Ceux qui avaient suffisamment d’argent pour voyager en première ou en deuxième classe étaient rapidement inspectés à bord par un médecin et un officier d’état civil et débarquaient sans problèmes. Le gouvernement fédéral estimait que ces émigrants auraient de quoi subvenir à leurs besoins et ne risqueraient pas d’être à la charge de l’Etat. Les émigrants qui devaient passer par Ellis étaient ceux qui voyageaient en troisième classe […] dans de grands dortoirs non seulement sans fenêtres mais pratiquement sans aération et sans lumière, où deux mille passagers s’entassaient sur des paillasses superposées.

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